Théry Hindrick

          Les établissements J.L. Théry et Hindrick ont été fondés par Monsieur Théry, dessinateur industriel, et son beau-père, Monsieur Hindrick, en 1947 à Lambersart, dans la banlieue de Lille. L'activité de la société débute par la conception de matériel d'éclairage destiné aux granges agricoles et aux cours de ferme, puis par des lanternes d'éclairage public ainsi que des mâts tubulaires. L'activité se diversifiera avec la conception de moteurs électriques pour lave-vaisselle et machine à laver.

          L'activité signalisation routière débute dans les années 1960 avec la mise au point de plusieurs modèles de feux de signalisation et de panneaux lumineux qui feront la réputation de l'entreprise. À l'aube des années 1980, Théry Hindrick diversifie encore son activité avec la fabrication de panneaux de signalisation routière (panneaux de police, directionnels, structures autoroutières et panneaux à fibres optiques puis à LED), et sera agréée par le ministère de l'équipement. 

          À partir de 1995, les difficultés financières se sont accumulées en raison de gros problèmes sur le chantier de l'autoroute A1 qui a conduit Théry Hindrick a payer de lourdes amendes. D'autres problèmes de conformité de l'usine de Lambersart, alliés à une mauvaise gestion ont conduit l'entreprise à être placée en redressement judiciaire le 4 décembre 1995. L'activité de production de panneaux de signalisation est alors vendue à Nord Signalisation, et l'activité régulation du trafic est racheté par le groupe SFIM. Théry Hindrick est dissoute en 1999 suite au rachat du groupe SFIM par le groupe Sagem.

    Panneaux de police

          Théry Hindrick a débuté la fabrication de panneaux de police à la fin des années 1960, en concevant des panneaux lumineux. Les caissons étaient conçus en matière plastique et la face avant en altuglas (également appelé plexiglas). Le rétro-éclairage de ces caissons était assuré par des lampes incandescentes ou un tube fluorescent.

          Mais c'est bien plus tard, au milieu des années 1980, que Théry Hindrick a fabriqué des gammes de panneaux de conception moderne en aluminium avec film rétroréflechissant ;

• gamme Police (certification SP 51) : panneaux à dos ouvert sertis dont les fixations sont intégrées dans le profil

• gamme Esquermoise : panneaux caissonnés en aluminium

          Théry Hindrick proposait également une gamme de panneaux rétro-éclairés, sur le même modèle que ceux conçus dans les années 1960, mais avec un caisson en aluminium. Le rétro-éclairage était assuré par des lampes incandescentes ou des tubes fluorescents.

          Théry Hindrick a mis en commun son savoir faire en matière d'éclairage pubic et de panneaux en mettant au point dans les années 1970 un caisson combinant un panneau rétro-éclairé et un projecteur d'éclairage public afin d'éclairer le passage piéton (brevet déposé en 1985). Deux versions ont été commercialisées : une latérale, et une suspendue.

          Théry Hindrick a mis en commun son savoir faire en matière d'éclairage pubic et de panneaux en mettant au point dans les années 1970 un caisson combinant un panneau rétro-éclairé et un projecteur d'éclairage public afin d'éclairer le passage piéton (brevet déposé en 1985). Deux versions ont été commercialisées : une latérale, et une suspendue.

    Panneaux directionnels

          Tout comme pour la signalisation de police, Théry Hindrick a tout d'abord conçu des panneaux de signalisation directionnelle lumineux sous la forme de caissons en matière plastique avec une face avant en plexiglas, et ce dès les années 1960. Des caissons directionnels rétro-éclairés de grande dimension destiné aux voies rapides et autoroutières ont été fabriqués à partir des années 1970. Le rétro-éclairage était assuré par tubes fluorescents.

          Au milieu des années 1980, des gammes de panneaux directionnels de conception moderne en aluminium avec film rétroréflechissant ont été mises au point par Théry Hindrick :

• Compétition : panneaux en aluminium à dos ouvert

• Flandre (certification D2-24) : panneaux en aluminium à dos ouvert

• Artois (certification D2-32) : panneaux caissonnés à mât traversant

• Flandres (certification D2-53) : panneaux en aluminium à dos fermé

• panneaux autoroutiers à lattes en aluminium fixés sur portique, potence ou haut-mât en aluminium ou acier galvanisé

    Signalisation variable

          Théry Hindrick a également conçu des panneaux de signalisation dynamiques. Tout d'abord, dans les années 1970, des panneaux rétro-éclairés par tubes fluorescents ou lampes, neutres une fois éteints, et permettant d'afficher un panneau clignotant en permanence ou sur commande de façon spécifique.

          Au milieu des années 1970, les fibres optiques se développent en signalisation. Elles permettent de concevoir des panneaux lumineux et dynamiques qui apparraissent totalement neutres une fois éteint. Théry Hindrick a conçu une multitude de panneaux avec cette technologie, tels que des panneaux d'alarme vitesse qui, associés à un radar de mesure de la vitesse, se déclenchent lorsqu'un véhicule dépasse la vitesse maximale autorisée ; des panneaux clignotants ou des panneaux actionnés manuellement à distance.

          À partir du milieu des années 1980, les diodes électroluminescentes (LED) vont prendre le pas sur la fibre optique en signalisation. Théry Hindrick va logiquement faire évoluer ses panneaux lumineux avec cette technologie.