JCDecaux
agrément n°104 |
JCDecaux est fondée en 1964 par Jean-Claude Decaux qui met au point un nouveau concept : le financement du mobilier urbain par la publicité. Dans le prolongement de ses activités de mobilier urbain, JCDecaux a développé en 1974 des panneaux de signalisation mis à disposition gratuitement aux villes sous contrat publicitaire. Tout d'abord directionnels, JCDecaux a étendu sa gamme de signalisation aux panneaux de police et aux plaques de rue à partir de 1977, puis à la signalisation variable à partir de 1980.
C'est la société de tôlerie Rousseau qui a exclusivement fabriqué ces panneaux, JCDecaux se contentant de les assembler dans ses usines des Yvelines, puis de les installer et de les entretenir, conformément aux contrats signés avec les villes. Seule l'inscription JCDecaux est visible, incrustée dans la bague en aluminium inférieure de chaque mât.
Le succès de cette offre inédite de signalisation a été immédiat et toutes les grandes villes en ont été équipées (2000 panneaux gratuits en l'échange de 875 supports publicitaires à Paris en 1977). Au total, plus de 10 000 panneaux ont été installés dans toute la France. JCDecaux a abandonné son activité signalisation au début des années 2000 pour se rencentrer sur la publicité, laissant des milliers de panneaux à la charge des villes dans lesquelles ils étaient installés. Suite à cet abandon, faute de pièces de rechange et d'entretien, beaucoup d'entre eux ont été déposés et remplacés à partir de 2008, ou simplement abandonnés sur le domaine public.
Panneaux de police
Les panneaux de police JCDecaux étaient réalisés sous la forme d'un caisson en aluminium de forme ronde, triangulaire, rectangulaire, carrée ou octogonale. Ils étaient rétro-éclairés ou non, ou avec film rétroréflechissant. Trois fixations différentes ont existé :
• Fixation latérale pivotante sur 360° à partir de 1977
• Fixation fixe en top de mât à partir de 1978
• Fixation arrière ou latérale par pièce indépendante à partir de 1978
Panneaux directionnels
Les panneaux directionnels JCDecaux étaient réalisés sous la forme de caissons en aluminium d'épaisseur 270 ou 150 mm, en forme de flèche ou rectangulaires. Ils pouvaient être simple ou double face et rétro-éclairés par des tubes fluorescents, dans la majorité des cas, ou bien plus rarement recouverts d'un film rétroréflechissant. Ils étaient fixés sur un mât traversant. Les caissons pouvaient pivoter sur celui-ci à 360°. C'est la première gamme de panneaux avec ce type de fixation, tous les autres fabricants proposeront une gamme de panneaux similaires qui sont toujours très utilisés aujourd'hui. Trois modèles ont existés :
• Brasilia : panneaux de position en forme de flèche
• Paris : panneaux de présignalisation rectangulaires
• Opéra : panneaux de localisation et de jalonnement piéton
Des caissons rétro-éclairés de dimensions supérieures ont également été conçus dès 1977 pour la réalisation de panneaux diagrammatiques représentant le schéma d'un carrefour, ou délivrant un message particulier.
Au début des années 2000, les panneaux rétro-éclairés étaient beaucoup moins utilisés. Les caissons JCDecaux se sont alors afinés et les plaques en plexiglas ont été remplacées par des plaques en tôle avec film rétro-réflechissant.
Signalisation variable
Pour compléter idéalement son offre de signalisation directionnelle, JCDecaux a également commercialisé des caissons Trafic à message variable permettant d'afficher différents messages. Deux modèles ont existé :
• Jalonnement de parking : technologie à pastilles rétrodiffusantes éclairées par tube fluorescent
• PMV : technologie à LED
JCDecaux a également conçu des panneaux à message variable (PMV) spécifiquement pour l'info trafic du boulevard périphérique de Paris, et utilisant la technologie des pastilles rétrodiffusantes. Ces panneaux sont dérivés du célèbre journal d'informations municipales mis au point en 1981 (non-traité sur ce site car relevant du domaine du mobilier urbain et de la signalétique). Ils ont été modernisés par la ville de Paris à partir des années 2010 qui a remplacé les pastilles rétrodiffusantes par des afficheurs électroniques lumineux à LED.
Deux modèles ont été utilisés à Paris :
• Une version simple comportant le nom de la porte au sommet, ainsi que 4 lignes de 15 caractères. Ce modèle est placé en amont des accès au boulevard périphérique.
• Une version plus élaborée comportant le sens de circulation (intérieur ou extérieur) ainsi que le nom de la porte d'accès, 4 prismes en partie centrale permettant d'afficher un panneau de police, deux feux d'alerte et 3 lignes de 15 caractères. Ce modèle est placé à l'entrée des accès au périphérique.