Japy
Frédéric Japy a fondé en 1777 une fabrique de montres et pendulerie dans le Territoire de Belfort. Son essort industriel s'est fait au cours du XIXème siècle, avec la construction de nombreuses usines fabriquant toutes sortes d'articles de quincaillerie tels que serrures, visserie, articles ménagers en fer battu, luminaires, pompes et machines agricoles, moteurs électriques, ou encore meubles en bois.
C'est en 1824 que l'entreprise, devenue Japy Frères et cie en 1806, débute son activité d'émaillerie. Tout d'abord réservée aux articles ménagers, l'émail a été utilisé pour la production de plaques publicitaires, de cocher et de rue, et de panneaux de signalisation routière à partir des années 1930, grâce à un partenariat noué avec le fabricant basque Jean Neuhaus. Les panneaux et plaques émaillées Japy ont été produits dans l'usine de Beautor, dans le Nord à partir de 1934, à partir de la technique du vitracier (acier émaillé). En 1939, cette activité représentait 33% de la production des établissements Japy Frères.
En 1954, les établissements Japy Frères, sur le déclin, sont séparés en quatre sociétés distinctes. La dernière société Japy a été mise en liquidation en 1979.
Panneaux de police
Les panneaux émaillés de danger conçus par Japy étaient réalisés en acier émaillé vitracier, et marqués en bas à gauche de la mention "Neuhaus Paris", et en bas à droite de la mention "Vitracier Japy". Ils sont pour la majorité d'entre eux, basés sur les modèles de l'instruction générale sur la signalisation routière de 1946.
Panneaux directionnels
Les panneaux directionnels Japy datent pour la plupart des années 1930.
Plusieurs modèles ont été conçus :
- panneau en acier émaillé
- panneau en acier émaillé avec billes de verre
- panneau en acier émaillé sur support en béton ancré au sol ou mural
Panneaux temporaires
Japy a également produit des panneaux de chantier en acier émaillé qui étaient soit des plaques simples, soit des plaques fixées sur support mobile avec réflecteur à billes de verre Vitralux.